La délégation CFE-CGC était composée de :
Alain BANTZ, Dominique PREVOST, Patrick CREMMER, Jean-Luc PIERREPONT, Catherine LEFEBVRE, Frédéric FINET, Jean-Baptiste DELABY.
La DRH était représentée par :
Bertrand GERARD, Patricia MOY et Flavie HOURTOLOU.
Cet entretien n’avait pas d’ordre du jour bien précis. La CFE-CGC a rappelé la forte inquiétude de l’encadrement notamment au regard des faits (sur le fond comme sur la forme) et des négociations sur la GPEC.
La délégation a indiqué que le moral de l’encadrement était au plus bas et qu’il se sentait de plus en plus déconnecté de la Direction. Cela est dû au fait que l’encadrement ne comprend pas la stratégie, la politique et la vision que compte défendre la Direction pour l’entreprise à court et moyen termes.
Pour l’encadrement, la seule politique de la Direction est de faire des économies de masse salariale en supprimant des ETP.
D’une manière générale, l’encadrement pense également que sa problématique n’est jamais évoquée lors des négociations GPEC.
De plus les engagements de la Direction ne sont pas tenus. La Direction s’était engagée sur les points suivants :
- Faire un bilan à 1 an de la refonte des astreintes (AET), soit un bilan à faire pour le 31 octobre 2011 => à ce jour rien.
- Concernant les tables rondes conducteurs de travaux, la Direction avait décidé de procéder à une réflexion pour « décharger » les conducteurs de travaux des tâches administratives => là encore, rien n’a été engagé.
- Concernant les tables rondes DEM, la Direction devait communiquer => là encore, rien n’a été fait.
- Tous ces points alimentent le climat plus que morose de l’encadrement et rendent le contexte encore plus difficile.
L’état d’esprit de l’encadrement, aujourd’hui, est proche de celui de 2006 mais pour des raisons différentes avec les conclusions que l’on connait.
Réponse RH:
- Qu’elle comprenait que les départs récents ont pu avoir un effet négatif sur le climat mais qu’ils ne sont que peu nombreux et surtout non représentatifs de l’ensemble de l’encadrement. Les départs correspondaient à des attitudes ou des comportements pour certains et des incapacités à tenir leur poste pour d’autres. De plus ces salariés ont été maintes fois avertis y compris oralement et cela ne devrait pas être une surprise.
- Que l’entreprise n’avait pas une politique de départ à outrance et qu’il n’y avait aucune « liste noire » de quelque sorte que ce soit. La Direction fait remarquer que sanef est une entreprise plutôt protégée dans le contexte économique actuel (Préavis de 6 mois pour sanef contre 3 ailleurs par exemple). Toutefois, si à l’avenir, des cas de départ devaient être traités pour quelques raisons que ce soient, ils le seraient et de la même façon qu’actuellement.
- Nous ne faisons pas de réduction d’effectif sur le licenciement.
- Que la GPEC évoque bien la problématique de l’encadrement et que si la CFE-CGC veut se faire entendre sur ce point, elle le peut lors des réunions de négociation.
- Que la stratégie du groupe sanef serait bien reprécisée lors de la convention des cadres les 4 et 5 décembre prochains.