+2% et une « prime Macron » de 270 €, voici ce que la Direction nous propose à l’issue de la 1ère réunion des NAO qui s’est tenue le 25 novembre dernier.
Une proposition que nous jugeons trop faible, qui n’est pas à la hauteur de l’inflation que nous connaissons actuellement (+2,57% à fin octobre). Surtout une proposition d’augmentation en forme de leurre, car encore une fois essentiellement composée de mesures individuelles ! Autant dire que peu de salariés en bénéficieront réellement, en particulier parmi les forfaitaires !
Cette proposition sera celle appliquée unilatéralement par la Direction en cas de non-signature d’un accord (ce serait alors la 3ème année consécutive…) à l’issue de la dernière réunion prévue le 14 décembre prochain. On ne peut donc qu’espérer mieux !
Nos contre-propositions : +3% et 500€ de « prime Macron »
Dans un souci d’équilibre et de réalisme, nous formulons les propositions suivantes pour une NAO plus juste et surtout mettant un terme au 100% individuelle !
Une prime pour tous hors NAO :
Nous demandons le versement d’une « prime Macron » à hauteur de 500 € pour tous (défiscalisable et exonérée de charges sociales pour ceux dont le revenu brut annuel est inférieur à 3 fois le SMIC, selon le dispositif légal). Ce type de prime n’a jamais été compris dans l’enveloppe NAO et ne doit pas plus l’être cette année !
Dans l’enveloppe des négociations annuelles obligatoires, nous demandons :
Pour les forfaitaires +3% de la masse salariale réparti de la manière suivante :
- 2% de mesures collectives pour tous,
- 1% de mesures individuelles,
Pour les indiciaires +3% de la masse salariale dont :
- 2,5% mesures collectives (ancienneté et valeur du point),
- 0,5% de mesures individuelles dont une revalorisation de 10% de la prime d’éloignement afin d’apporter une première compensation partielle à la fin de l’avantage Liber-t perso.
Nous demandons un signe de reconnaissance fort !
Avec la baisse constante des effectifs depuis tant d’années, tous les salariés ont été impactés au quotidien dans leur travail, ont fait preuve d’adaptation et ont renforcé leur engagement vis-à-vis de l’entreprise ; en particulier depuis que nous connaissons cette situation exceptionnelle de pandémie. A ce titre nous estimons nécessaire que l’entreprise ait une démarche de reconnaissance pour l’ensemble des collaborateurs qui soit plus que symbolique.
Par ailleurs, il est important, en cette période d’inflation, que nous n’avons pas connu depuis plusieurs années, qu’aucun salarié ne soit pénalisé et ne subisse une perte de son pouvoir d’achat, et que chacun puisse bénéficier d’une augmentation pérenne.
Notre groupe est économiquement en bonne santé et nous rappelons que la masse salariale du groupe pèse moins de 10 % de son chiffre d’affaires ce qui représente une situation tout à fait exceptionnelle pour une groupe de notre taille. Ces demandes sont donc raisonnables et réalistes, et ne sont pas de nature à mettre Sanef en péril !
Enfin, nos propositions permettraient d’envoyer un signal fort de reconnaissance à chaque salarié et d’apaiser une tension sociale que nous percevons latente et croissante en ce moment même au sein de Sanef et de l’ensemble de ses filiales !
Rendez-vous donc le 14 décembre : nous vous en dirons plus à l’issue de la 2ème négociation.
