Échec des négociations sur la mutuelle santé : la direction ne voulait pas d’accord !

Triste épilogue dans la renégociation de la mutuelle santé : aucun accord n’a pu être trouvé entre la direction et les organisations syndicales. Nous dénonçons l’approche économique exclusive qui a marqué ces négociations.

Comment en est-on arrivé là ? 

Dans un contexte avéré de déséquilibre des comptes de la mutuelle santé de 2020 à 2023,  à plusieurs reprises la direction a tenté de mettre en place une cotisation des conjoints des salariés qui bénéficient gratuitement de la mutuelle, afin de retrouver un équilibre dans les comptes.
En 2023 elle a proposé de mettre en place une cotisation symbolique à 10€/mois, puis en 2024 à 30€/mois…  À chaque fois, fort de son engagement responsable, la CFE CGC s’était portée signataire, seule face aux autres organisations syndicales ! L’échec de ces deux précédentes négociations ont conduit à une augmentation des cotisations mutuelle de 10% en 2024 et de 6% en 2025 pesant sur les salaires et les cotisations employeurs.

En mars 2025, la direction a alors décidé unilatéralement de dénoncer notre accord de financement des frais de santé, et une nouvelle négociation s’est déroulée entre juillet et septembre. 

Des propositions disproportionnées de la direction :

une volonté manifeste de ne pas aboutir à un accord !

Dans un contexte économique favorable (diminution constante des effectifs, croissance du chiffres d’affaires et des résultats…), avec un retour à l’équilibre des comptes de la mutuelle santé en 2024 et une tendance bénéficiaire pour l’assureur en 2025, les nouvelles mesures de financement proposées par la direction sont apparues injustifiées, disproportionnées et punitives : mise en place d’une cotisation conjoint à plus de 100€/mois, de nouvelles garanties revues globalement à la baisse auprès d’un nouvel assureur et un objectif affiché et assumé d’économie d’1M€/an au seul bénéfice du groupe, bien au delà du coût des conjoints !

Ces propositions constituent un désengagement sans précédent du groupe vis à vis des salariés et de leurs familles et par ailleurs durant la “négociation” aucune des contres propositions de la CFE CGC n’a été prise en considération par la direction ! Cette dernière n’ayant à aucun moment de la négociation fait évoluer sa proposition initiale.

C’est donc sans surprise que la CFE CGC ne peut plus être signataire : les économies réalisées pèseront d’une façon ou d’une autre sur le budget de nombreux ménages, surtout les plus modestes, et ne peuvent aller dans le sens d’une meilleure prise en charge des frais de santé des salariés.

Que va t’il se passer maintenant ? 

L’accord actuel reste valable jusqu’au 30 juin 2026 : au-delà, la direction appliquera ce qu’elle veut, hélas ! Si elle applique unilatéralement ses propositions, elle devra assumer avec les autres organisations syndicales, la responsabilité de ce recul social !

Face à ce sujet complexe qui ne manquera pas de soulever de nombreuses questions, nous vous invitons à nous contacter via le blog ou par mail, si vous souhaitez plus d’informations ou nous rejoindre :

sectioncfecgcautoroutesanef@gmail.com

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